🏥🚩Je me suis rendue en ce 12 janvier à Saint-Avold, Sarreguemines et Freyming-Merlebach afin de soutenir nos soignant·es dans leur lutte pour des conditions de travail dignes et des salaires décents.
Je n’ai malheureusement pas été surprise d’entendre des récits trop souvent entendus sur le terrain et lus dans les nombreux témoignages recueillis lorsque nous avons élaboré avec le groupe LFI-NUPES le rapport « #ALLOSÉGUR, Urgence à l’hôpital ! »
À Sarreguemines, on a même ressorti les banderoles de 2018. Bref, le constat est connu depuis longtemps, mais notre gouvernement n’a jamais montré la volonté politique de changer la donne, même après la pandémie.
Extraits de témoignages :
👉 « En tant qu’aides-soignantes, nous sommes payées sous le SMIC. Du coup sur nos fiches de paie on a une ligne spéciale pour arriver au SMIC »
👉 « Nous voulons juste pouvoir faire notre travail correctement, prendre soin des gens. À la place, nos conditions de travail nous donnent l’impression de maltraiter les patient·es »
👉 « Je n’en peux plus d’être en colère »
👉 « Notre matériel ? C’est ridicule : dans un service, on a un seul aérosol pour 17 patients. On n’a même plus de couverts pour les repas, plus de cuillères pour les personnes âgées. Les gobelets qu’on a, c’est moi qui les ai achetés »
À Freyming, au centre de santé Filieris, ce sont des oubliées du SEGUR que j’ai rencontrées. Elles sont soignantes, elles ont été sur le front de la pandémie, elles sont essentielles à l’accès aux soins en Moselle-Est, mais elles ne bénéficient toujours pas de la prime SEGUR.
Bref, maltraitance de nos soignant·es, mépris de l’Etat et de l’ARS, manque de moyens catastrophique : notre système de santé ne tient que grâce au dévouement des travailleurs et des travailleuses du Soin.
Et avec tout cela, on voudrait encore leur imposer une réforme des retraites et les faire travailler deux ans de plus ?
#StopRetraitesMacron !
Commençons déjà par assurer l’essentiel : des salaires dignes et de bonnes conditions de travail !
